Paul ACKERMAN
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A partir de 1947, il expose à Paris, Londres, Francfort
Montréal, Québec.
Avant la guerre de 1939, il fréquente l'Atelier Fernand Léger, et fin 1940, il se
lie d'amitié avec Bonnard. Fait prisonnier à la guerre, il reprend la peinture à
son retour de captivité.
Peintures en relief sur polystyrène compensé.
La critique a classé Ackerman avec les abstraits des années cinquante. Avec le
recul on est amené à moduler ce jugement. Ainsi d'ailleurs qu'en témoignent
les titres : Mer de Chine - Le soleil bleu - Le fétiche - etc. En conclusion de
cette période dite abstraite, il produisit une suite de peintures en relief sur
polystyrène compensé.
En 1950 il remporte le premier Prix Pacquement
Suivent alors de nombreuses
participations à des expositions collectives, ainsi que des expositions
personnelles notamment à la Galerie Creuze et au Musée Galliéra.
Ackerman se voyait, malgré lui, contraint de rendre visible ce monde
jusqu'alors invisible : « Je ne dis pas : voilà ce que je vais faire, mais, une fois
la chose faite je me demande ce que j'ai voulu faire. »