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Après des études d’Art en Chine, et après avoir enseigné durant quelques années la peinture dans
son pays la Chine, il décide de voyager tout en continuant à peindre.
Il se rend d’abord au Canada où il peint des natures mortes et paysages, des fleurs (sur de la soie )
dans un style impressionniste. Il expose ses oeuvres à Vancouver.
Il séjourne ensuite à New York ou il continue a peindre et dessiner dans une veine figurative avec des
dessins et des huiles représentant entre autre les buildings de New-York 
Vers 1935, il part en Europe. Après un séjour à Strasbourg, en 1937, il s’installe à Paris, dans le
mythique quartier de Montparnasse où fleurit l’Ecole de Paris. Il habite rue Vercingetorix où prolifèrent
les ateliers d’artistes. Cet environnement artistique dans lequel il baigne, favorise de nombreuse
rencontres avec les artistes de  Montparnasse dit “les Montparnos” et d’autres artistes chinois. Il fait
notamment connaissance de Pan YULIANG et de SANYU à la grande Chaumière. Sans oublier bien
sûr ZAO WOU KI qu’il visite régulièrement dans les années 60 à son atelier de la rue Jonquoy Paris
14è. A Montparnasse, il poursuit son parcours de peintre et il est encadreur à ses heures, ce qui lui
permet de tisser encore davantage de liens avec les grands noms de l’Ecole de Paris : VAN
DONGEN, KIKOINE, CHAGALL, BRAQUE, BISSIERE, BRYEN, TAL COAT, FOUJITA, se nourrissant
d’apports qui vont participer à la création de son propre univers pictural.

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C’est ainsi qu’au cours de ces très riches heures artistiques que constituent les années 50 et 60, la
peinture de ZHANG HUA s’oriente totalement vers l’art abstrait ; une abstraction dans un premier
temps assez structurée, qui évolue au fil de sa production vers une abstraction de plus en plus
“lyrique”
Il réalise alors de très nombreuses peintures, sur toile, sur papier ou sur carton, des gouaches, des
encres qui témoignent de sa grande sensibilité et modernité, Sans renier sa culture chinoise, ZHANG
HUA, s’en imprègne pour développer sa propre écriture : une abstraction gestuelle proche des
“dripping de Jackson POLLOCK ou Sam FRANCIS: A travers ses compositions tres gestuelles des
années 50 et 60, on percoit chez ZHANG HUA cette interessante “double culture” ,ces deux
expressions artistiques qui le caracterisent : la calligraphie et l’abstraction lyrique. 
Dans les années 50, ZHANG HUA part au japon et expose à la galerie KASUGA (1954) à la galerie
ICHIBANCHO (1956) à TOKYO.
Apres cette courte période japonaise, il revient a Paris et décède à Lyon en 1970

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