Oeuvres de Jacques
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7 200,00 €
Bord de rivière "Auberge à l'asticot couronné"
Peinture - Huile
JACQUES MARTIN-FERRIERES
Quatrième fils du peintre Henri Martin, Jacques Martin-Ferrières est très tôt à bonne école sous la conduite de son père. Il se consacrera définitivement à sa passion de la peinture après des études de chimie, qui lui permettront, initié aux exigences des pigments, de préparer lui-même ses couleurs.
Il débute par des décors d’intérieur, des portraits féminins, déjà sur fond de grands paysages aux traits expressifs. Curieux de tout, musicien - d’un excellent niveau en violoncelle et en piano - il aime fréquenter les théâtres et les concerts où il croque visage après visage d’un crayon ferme et facétieux. Ses premières expositions au Salon (1920, 1923) sont un succès. En 1924 il y obtient une bourse qui lui ouvre les portes du traditionnel voyage en Italie: il peint alors Venise, Florence, Rome, Assise, Il y prend le goût du voyage, et vivra désormais sillonnant l’Europe - Espagne, Italie, Grèce, Croatie, Ecosse, Hollande, Allemagne, Suisse - l’été en voyage le pinceau aux doigts dès qu’un motif l’arrête, l’hiver dans son atelier, nourrissant ses oeuvres de l’expérience du voyage. Les fleurs retiennent souvent aussi l’attention de ce coloriste, celles du jardin, planté en vue de futures compositions, ou en bouquets cueillis pour l’atelier. En 1928, il entreprend la réalisation du décor de l’église St Christophe de Javel à Paris. Le succès de cet ensemble lui apporte d’autres commandes, à St-Ouen, Romans-sur-Isère, Montauban, St Louis à Marseille.
La guerre vient mettre un frein à cet élan magnifique. Jacques, suite aux brutalités subies alors, perd peu à peu l’usage d’un oeil: le peintre ne réapparaîtra qu’en 1956, mais finies les grandes compositions dans lesquelles sa vitalité, son talent et son regard chaleureux mais toujours un peu moqueur s’étaient si bien exprimés. Il recommence cependant à voyager, notamment aux Etats-Unis où il exposera régulièrement. Il peindra et exposera jusqu’à sa mort. Les paysages et les fleurs de Martin-Ferrières nous tiennent aujourd’hui compagnie avec autant de vie, de chaleur et de couleur que s’il allait entrer dans la pièce.
14 000,00 €
Nature morte
Peinture - Huile
Jacques-Emile BLANCHE (1861-1942)
Peintre français, issu de la bourgeoisie, élève de Mallarmé, ami de Bergson et Gide.
Formé par Henri Gervex, il acquière vite une réputation élogieuse de portraitiste.
Il fut l’ami des surréalistes, et de Jean Cocteau, d’Edgar Degas, mais aussi Berlioz, Gounod, Bizet. Passionné de musique également, il hésita entre les deux.
Son admiration pour Manet se retrouvera dans ses nombreuses natures mortes. Whistler l’influencera dans la réalisation de ses portraits.
Il devint célèbre grâce à un portrait de Proust. Ses peinture sont souvent empreintes d’émotions, car il peint par plaisir, pas par besoin. Il cherche « la véracité dans l’instantanéité »
Elu membre de l’Academie des Beaux-Arts en 1935, nombre de ses tableaux décorent de célèbres musées : Rouen, Lilles, Lyon, et bien sûr Orsay à Paris, ainsi qu’au Carnavalet.
Une rétrospective a également été organisée en 2012 à la Fondation Bergé. Une autre grande exposition lui rend hommage à Evian en 2015.